Chronique Littéraire #3 : Le livre des Baltimore – Joël DICKER

Hello Tout le monde ! 

Comment ça va ? Aujourd’hui, Let’s talk about « Le livre des Baltimore » de Joël Dicker que j’ai fini avant hier soir ! Eh oui ! 

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Le résumé :  Jusqu’au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. 

Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, sont une petite famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey. 

Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison dans une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne. 

Mais, les années passent et le vernis des Baltimore s’éffrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu’au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu’est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore? 

Date de Lecture : du 11/03/2018 au 13/03/2018

Nombre de pages : 593 pages (ouais quand même ! Mais ça se lit comme une lettre à la poste :p)

Edition : De Fallois poche 

Note : un E.X.C.E.L.L.E.N.T 9/10

Mon avis : 

J’avais découvert Joël Dicker avec « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » qui fera l’objet d’un autre poste et je l’avais déjà adoré. A mon sens, « Le livre des Baltimore » est encore meilleur que la vérité sur l’affaire Harry Quebert.

L’histoire : un petit gars, qui devient grand, qui voit avec ses yeux d’enfant plein d’innocence son oncle, sa tante et ses cousins comme des gens invincibles, à qui rien ne peut arriver et que rien n’atteint jamais. Ils sont riches, ils sont beaux, ils ont tout ce qu’on peu envier.

J’ai beaucoup aimé le fait que la narration soit à la 1ère personne, avec un narrateur assez présent mais omniscient tout de même (puisqu’on remonte dans le passé et parfois, il n’était pas présent). On est plongé à 200% dans le livre, on veut connaître la suite. Petit à petit, on sens que le Drame avec un grand D se profile mais on sait que fatalement, rien ne pourra y changer. On anticipe un peu ce qui va se dérouler. Quand j’ai lu la 4ème de couverture, je me suis posée la question de quel était ce Drame avec un grand D (plusieurs options me sont passées par la tête je vous l’avoue, mais je n’avais pas imaginé ce drame là). Ce livre m’a beaucoup touché, il est plein de secrets de famille et nous montre que tout n’est pas tout noir ou tout blanc et qu’il y a de nombreuses nuances entre le blanc et le noir. Je l’ai trouvé très humain parce que c’est quelque chose qui pourrait arriver à n’importe lequel d’entre nous. C’est très réaliste. 

De plus, j’aime beaucoup le style d’écriture de l’auteur. Dans ce roman, il alterne entre le présent et le passé, nous permettant ainsi de comprendre comment Marcus, le narrateur, en est arrivé là, au moment où il nous raconte l’histoire, son histoire et celle de sa famille. Contrairement à d’autres livres que j’ai lu qui alternaient passé et présent, Joël Dicker nous entraîne dans un retour vers le passé / futur qui ne perturbe en rien le lecteur (ce fut mon impression, mais elle n’appartient qu’à moi. Je pense que vous devriez lire le livre afin de vous faire votre propre opinion !). 

Les personnages : l’histoire parle principalement de Marcus et de ses Cousins de Baltimore, Woody et Hillel. Ce sont tous les 3 des personnages très attachants auxquels soit on a envie parfois de mettre deux bonnes baffes et de les faire revenir dans la réalité, soit on a très envie de les prendre dans ses bras et de leur dire que tout ira bien. 

Marcus, on le connaît depuis l’affaire Quebert. Beaucoup de monde croit en lui et en son talent d’écrivain. Il puise son inspiration dans sa vie et dans sa famille. Dans l’affaire Quebert, on le voyait enquêter pour découvrir la vérité. Dans « Le livre des Baltimore » on le voit aussi enquêter pour comprendre ce qui est arrivé à sa famille. 

Les cousins Hillel et Woody : On a le Yin et le Yang, le fort et le faible, l’intellectuel et le sportif. Bref, ce sont des opposés, mais ils se sont réellement bien trouvés tous les deux. Dans le livre, il est expliqué pourquoi et comment ils sont devenus « frères ». 

Oncle Saul et Tante Anita : Le modèle Américain de la réussite. On les aime ou non mais ils sont ce qu’ils sont, avec leurs défauts. Pour ma part, je les ai bien aimé tous autant qu’ils sont. 

Recommandation : C’est un énorme coup  de <3. Sincèrement, si vous avez un peu de temps devant vous et que vous souhaitez commencer une bonne lecture, je vous recommande franchement ce livre. Il ne vous laissera pas indifférent c’est certain ! 

Parce que j’ai réellement aimé ce livre, quelques citations juste pour le plaisir

 » Quant au coupable, s’il en faut un, des chaos de nos vies, ce n’est que nous, Marcus. Nous seuls. Chacun est responsable de sa vie. Nous sommes responsables de ce que nous sommes devenus« . Tante Anita à Marcus, p. 563

« Il n’y a pas un drame mais des drames […]. Le drame de la vie. Il y a eu des drames, il y aura d’autres et il faudra continuer à malgré tout. Les drames sont inévitables. Ils n’ont pas beaucoup d’importance au fond. Ce qui compte, c’est la façon dont on parvient à les surmonter« . Oncle Saul à Marcus p. 584

See you ! 

Elodie

 

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